lundi 17 septembre 2012

La présidence de l'UMP est un tremplin pour 2017


Le vainqueur dans la course à la présidence de l'UMP prendra aussi naturellement une bonne position pour se présenter à la présidentielle de 2017, a déclaré, lundi 17 septembre, Valérie Pécresse.



Certes. Je ne dis pas le contraire. Je suis juste déconcertée que Valérie Pécresse enfonce une porte ouverte, ou bien alors c'est le Monde qui l'enfonce. En lisant le titre de l'article, je me suis demandé où le rédacteur voulait en venir.

Mais il n'en arrive nulle part. L'article est assez saisissant. On y rappelle que Fillon fera face à Copé, les autres candidats potentiels n'étant pas certains de parvenir à avoir assez de parrainage pour se présenter, et qu'ils ont plus de points communs que de différences.

Certes.

vendredi 14 septembre 2012

Vivre en Inde

Je sors jsute d'une conversation avec une copine eprdue de vue à qui je raconte ma vie en Inde et qui me demande si je raconte ça quelque part.
Non, oh que non, je lui dis. Pas question en fait d'être si négative.
Alors que j'ai ouvert ce blog précisément pour ça.
Non pas pour être négative, mais pour raconter.

Mais raconter quoi ?

Avant de partir en Inde, je me disais que j'allais faire des tas de trucs (que je ne faisais pas avant) en particulier dans une ONG. Oh, oui, une ONG, ça allait être bien.

Et puis je suis arrivé, j'ai du m'installer, le temps a passé, passé, et je n'ai pas travaillé dans la moindre ONG.
Entre moi et l'ONG, il y a le truc que je déteste le plus en Inde, à savoir : les routes.

Franchement, s'il y a bien un truc à améliorer en urgence en Inde, c'est bien les routes. Il doit y avoir d'autres chsoes, mais je vois avant tout les routes.

Les routes sont pourries, et ça n'est pas de chance car j'habite loin du centre - si tant est qu'il existe ici un centre. On va dire que c'est moi, le centre... mais alors, ma région est remplie de périphéries.

Je dois aller faire des courses, pour nourrir la famille, je dois aller à l'Alliance Française, pour nourrir mon esprit, à l'école française - ce sont les enfants qui y vont -, et on essaie de partir en week end de temps en temps..

Pour tout cela, je dois emprunter des routes défoncées, pleines de nid de poule - la rue n'est en fait qu'un seul nid de poule. Cela prend un temps fou, et bien qu'on ait un chauffeur, c'est à peine plus confortable que le métro, et beaucoup moins rapide. Pratiquement chaque trajet en voiture dure une heure, ce qui fait deux pour l'aller retour, et je ressors de la voiture comme d'une machine à laver, le dos broyé.

Je voudrais tant marcher dans des rues. Mais c'est impossible : il n'y a pas de trottoirs, et si peu à voir. Ou alors, il faut que je parte en expédition à Delhi, et c'est si loin de chez moi que je me décourage à l'idée de faire 80 minutes de voiture, une heure de marche sur un sol irrégulier, sablonneux et sale, au milieu de magasin soit pourris soit de marques internationales (qui n'ont aucun intérêt particulier et que l'on trouve aussi dans des centres commerciaux, ou l'on marche sans transpirer et se tordre les pieds). Plus 80 minutes de voiture retour. Je ne parviens pas, tout simplement pas, à percevoir l'intérêt que cela peut avoir.
En réalité, j'exagère, car je suis bien entendu sortie me promener ; mais je n'y ai guère pris d'autre plaisir que celui d'une sorte de "devoir intellectuel" accompli. J'ai visité suffisamment de monumets, je parle de monuments ou lieux sublimes ou culturellement intéressants pour estimer que j'ai en quelque sorte rempli mon devoir vis à vis de l'Inde. Mon devoir : m'intéresser à sa culture.

Il parait qu'en Inde on se trouve soi même... Eh bien, je me suis trouvée, et très vite : je veux une ville avec des rues, des magasins, où l'on puisse marcher, une architecture intéressante, tout un contexte qui simplifie l'approche de la découverte culturelle. Si je n'ai pas cela, le pays m'ennuie. Dois-je en conclure que, pour m'intéresser, les pays doivent compaorter un minimum d'aménagement ?

L'Inde m'a amené à reconsidérer les livres d'Ella Maillart, qui, elle, sans réclamer de trottoir, partait gaillardement à travers les pays à dos de chameau. Ce n'est pas moi qu'on risque de voir sur un dos de chameau.


En Inde, je me suis donc trouvé. Je ne me suis pas tellement aimé. Maintenant, j'essaie de me bouger. Une parisienne grognon qui veut qu'on lui serve la culture sur un plateau. Enfin, non : sur un trottoir.

Ben ouais.




lundi 3 septembre 2012

Un corps retrouvé découpé en 16 pièces : la police privilégie la thèse de l'accident

J'ai lu ça hier, mais je n'ai pas eu le temps d'écrire. Alors voilà : le corps d'une artiste tatoueur de 23 ans a eté retrouvé en 16 morceaux le long de la voix de chemin de fer à Ganesh Nagar, Delhi est.
Le corps de la victime a été identifié grâce au nom de son épouse qu'il portait tatoué sur le bras.
La police des chemins de fer estime qu'il s'agit d'un accident. Mais la famille de la victime n'est pas de cet avis. En effet, la famille de l'épouse de la victime n'avait jamais accepté le mariage (un mariage secret, donc un mariage d'amour) et avait dernièrement menacé le jeune homme.
Selon le Times Of India, les morceaux du corps ont été retrouvé éparpillé sur 1 kilomètre et la victime est sans tête. India Today parle seulement d'un corps mutilé.

Mais India Today donne des infos plus intéressantes. Le papa de la jeune fille n'approuvait pas la relation entre sa fille et le jeune tatoueur. Il possédait trois magasins d'une prestigieuse marques de vêtements de sports dans des shopping mall de Delhi. Pour le père de la jeune fille, leur différence de status financier posait donc problème. Peut-être aussi, évoque en passant le journal, la différence de caste.

Toujours selon India Today, le jeune couple s'était secrètement marié. La famille du jeune homme était au courant, pas celle de la jeune fille. Selon la soeur de la victime, la famille envisage de prendre un avocat pour obtenir la garde de l'épouse. (je saisis mal, mais je vois l'idée).

Conclusion : les mariages d'amour, en Inde, c'est dangereux.

vendredi 31 août 2012

Le cancer de Delarue était-il du à sa toxicomanie ?

S'interroger sur le lien possible ou potentiel entre la drogue et le cancer de l'estomac de Delarue... Les vautours s'éloignent, mais on les voit encore.

Vous ne vous étiez pas posé la question ? Moi, non, mais presque, dans la mesure où je l'ai chassé sur le champ de mon esprit, à peine s'était-il présenté à sa lisière, en me disant que depuis le temps, un journaliste nous aurait bien fait ça.  Dans le genre fumer rend sourd, ou bien ètre obèse rend con (si, ça vient de sortir - ), droguer donne-t-il le cancer de l'estomac, comme Delarue, c'est une vraie thématique.

Mais non. J'avais raison. On nous aurait fait peur avant. Ça n'a rien à voir. Toxicomane, restez cool, vous n'aurez pas le cancer de l'estomac, ou si, mais rien à voir avec la drogue.

Ma première petite phrase peut donner l'impression que j'exècre les vautours journalistiques. Pas du tout. J'ai adoré la mort de Delarue et les larmes de crocodiles de la télé. Ça m'a enthousiasmé cet été. Enfin, les journalistes redeviennent très très cons ! Pouffons ensemble. De quoi relativiser la façon dont ils nous rendent compte de l'actu politique.

Le texte de cet article, dans la rubrique Science et santé, est là. 

vendredi 27 juillet 2012

Un scrupule

Soyons honnête, Madonna avait un look bien dans la film recherche Susan etc.

Du coup je mets en lien deux posts de personnes qui aiment Madonna, avec une perplexité non exempte de curiosité. Je veux comprendre. Cela dit, demain, je m'en tamponnerai le coquillard.

PRland.

Au secours j'ai trente ans.

Ces deux blogueurs font allusion à un concert antérieur de Madonna, mais Eric (de PRland) évoque le caractère novateur de son approche de la thématique (la pop, je suppose, mais peut-être aussi l'auto promo), et Olivia rappelle son look (j'ai adoré) et le caractère "bluffant", c'est à dire, pro à l'américaine, de son show.


Il me semble qu'il s'agit là de l'essence de ce que représente Madonna. Un style nouveau, qui, depuis, se poursuit grâce à un spectacle parfaitement rodé. L'équivalent musical du McDo.

J'attends la chute quand même, hein, mais je poursuis une méditation. Je n'ai rien d'autre à faire. Il pleut, et on a coupé l'eau. 

Madonna : sic transit gloria mundi, et tant mieux



Evidemment, vu que je n'ai jamais aimé cette chanteuse, ça m'amuse énormément, cette news, je la savoure avec ravissement. Madonna se fait huer par ses fans, nous dit-on ici ou ailleurs, après, faut-il le préciser, s'être sérieusement fichu d'eux. Enfin, d'un autre côté, comment peut-on être fan de Madonna ? C'est ce qui me dépasse. Mais admettons.
Donc, la dame fait payer le billet 180 euros, alors que l'on peut aller deux fois au restau en amoureux pour se prix là, voire une si l'on est décidé à sortir le grand jeu. Pour 180 euros, on voit son idole 45 minutes. ça fait cher de la minute et de l'idolâtrie.
Les fans, apparemment, ne sont pas contents, et ils râlent. Ben tiens. Mais heureusement, grâce auw réseaux sociaux, on peut suivre leur colère en direct. Ce qui serait pas mal, c'est qu'on suive la déconfiture de Mado en direct aussi. J'y suis toute prête. Qu'elle s'effondre aux yeux du monde entier sous les flashs sanguinaires de paparazzis. Qu'elle finisse sa vie dans une petite maison de banlieue aux Etats-Unis dans un décor qui n'aurait jamais du cesser d'être le sien. Quand va-t-on arrêter de nous faire avaler des produits ? Madonna n'est qu'un produit, même si elle l'a (s'est) inventé elle même. A la rigueur, elle a pu être un phénomène. ça pourrait faire un intéressant sujet d'étude. Mais objectivement, elle n'est plus rien, actuellement, sauf le souvenir d'un produit et d'un phénomène. Fin de série. Bonne à brader. Seule la médiatisation et la pipolisation de sa fin et de sa mort médiatique m'intéresse.

J'ai discuté de ça avec ma copine parisienne Angélique, qui est angélique, comme son nom l'indique. Elle a ouvert ses grands yeux de petite fille qui s'est toujours efforcé d'être gentille.
- Oh, non ! s'est-elle écriée. C'est mal. Je ne l'aime pas, mais comment tu peux dire que tu veux la voir mourir ?
- Médiatiquement.
- ça doit être terrible, a murmuré Angélique.
- Non, je trouve ça marrant. Lire les articles des journaux aussi rapides à relayer les sifflets de ses fans que ses anciens succès, j'adore, ça me fait plaisir, c'est un juste retour des choses.
- Oh, mais je crois que tu passes trop de temps sur tes trucs, là, twitter... On ne doit parler que de ça.
- J'espère, qu'on n'y parle que de ça, mais je n'en suis pas sûre.
- C'est vraiment terrible, tu sais, la façon dont les choses se passent maintenant. Mon petit frère. Il ne quitte pas son téléphone. Il ne le quitte pas. Il a les yeux tout le temps fixés dessus et si c'est pour des trucs aussi intéressants que les problèmes de Madonna...
- C'est plutôt le problème de ses fans qui se sont faits avoir, ils ont payé 180 euros pour 45 minutes.
- Ils sont responsables de leur mauvais goût, a murmuré Angélique.
- Ah, dis donc, tu es aussi vache que moi !
- Ecoute, elle est nulle Madonna. Mais toi, tu te réjouis de la voir trainée dans la  boue.
- Non, je me réjouirais quand elle le sera. Pour l'instant, elle est critiquée, ce qui est la moindre des choses mais n'est pas très méchant. Je m'en réjouirais auqnd elle aura payé pour le fric qu'elle a pris aux gens.
- Les gens n'ont qu'à être plus critiques.

C'est le débat qu'on finit toujours par avoir avec Angélique, et dont je ne trouve pas la solution. Madonna, selon moi, comme d'autres "artistes, est responsables de la boue qu'elle propose. Pour Angélique, c'est le public qui est responsable. Adire vrai, il s'agit toujours d'un couplé, 50-50 de responsabilité.

Mais je suis, n'empêche, contente que cette imposture soit en phase d'être démasquée. Elle a gagné assez d'argent comme ça.